Nous avons jusqu à présent pas mal parlé de nous. Nous avons partagé nos impressions, nous joies, nos inquiétudes ou tout simplement ce que nous avons aimé.
Si nous avons eu l’occasion de déjà vivre tant de choses, c’est bien grâce à nos fidèles amis, Dan et Roger, nos vélos. Il est donc temps de parler un peu d’eux.
Il fait dire qu’ils ont un capital sympathie exceptionnel et que sans eux, nous n’aurions pas fait autant de rencontres.
Par leur allure étrange, ils étonnent et suscitent multiples questions:
- « Are these solar panels »
- What do you transport there?
- Are there ebikes?
- Do you still have to pedal?
- And what is under the panel? What is this white box? Do you stock energie ? Is it water?
- What is this plateform?
- This is therefore your little house
(La remarque la plus drôle reste celle que nous avons entendue un jour en Belgique « tu as vu, il y en a qui transportent leur porte-avion😂)
Les personnes nous abordent sur un parking, au bord de la route,… ou même à un feu rouge, certains ouvrent leur fenêtre et nous posent des questions.
Comme nous ne passons pas inaperçus, il nous est arrivé plusieurs fois d’être abordés par des personnes qui nous avaient vu sur la route quelques jours avant.
Nous leur donnons alors une petite explication technique (elle sera un peu plus complète ici, pour ceux que cela intéresse 😉): «c’est un vélo normal sur lequel nous avons placé un moteur (1150W) dans la roue avant, la batterie (48V 23Ah) est dans le sac au milieu du cadre. La difficulté des vélos électriques est la limitation de l’autonomie, ç-à-d la capacité (de stockage) de la batterie. Grâce à nos panneaux solaires, nous pouvons donc aller plus loin sans devoir charger notre batterie dans une prise. L’énergie solaire est directement transformée en courant continu et injectée dans la batterie, qui elle-même alimente notre moteur roue avant.
Oui, nous devons bien sûr encore pédaler. Nous sommes même plutôt dans un mode économie d’énergie. Nous avons en effet, comme sur tous les vélos électriques, plusieurs niveaux d’assistance. Nous avons choisi d’en avoir 20. En les démultipliant, nous pouvons mieux optimaliser l’assistance, sans perdre de l’énergie accumulée. Chacun de nos vélos est équipé d’un cycle analyst, sorte de petit ordinateur de bord, qui nous permet à chaque instant de contrôler par exemple les watts entrant, et ceux sortant.
La plupart du temps nous n’utilisons que les 5 premiers niveaux (comme si nous restions en mode Éco sur un vélo électrique classique). Avec notre batterie, nous pouvons faire environ 120km sur un terrain « normalement » accidenté, sans recharge solaire.
Étant donné que nos panneaux sont reliés en permanence aux batteries, nous chargeons continuellement. Lors de journées ensoleillées, nous parcourant plus de 100km et notre batterie est encore pleine à 80 ou 90% en fin de journée. Valérie a fait le test de ne pas charger pendant plusieurs jours, elle a pu parcourir plus de 600km juste à l’énergie solaire.
En plus de nos panneaux solaires qui sont sur nos remorques, nous avons chacun une valise qui contient un panneau solaire supplémentaire, valise que nous déployons lors des pauses, afin de recharger plus rapidement la batterie et de conserver le maximum de capacité.
Jusqu’à présent, Bertrand (dont le vélo, le trailer… et le cycliste sont plus lourds) n’en tombé en panne de batterie qu’à deux reprises, en fin de journée, juste quelques kilomètres avant l’arrivée à notre objectif. Nous allons alors placé notre batterie de réserve pour les derniers km.
L’avantage du vélo solaire, c’est que la sieste le midi au soleil est obligatoire afin de repartir batteries (presque) pleines😄.
Vous pouvez retenir que les cyclistes à vélo électrique solaires sont ceux qui le soir, veulent penser à autre chose et ne pas partir à la recherche d’une prise😉.
Certains nous demandent si nous avons fabriqué nous-mêmes ces vélos, d’où vient l’idée des vélos solaires ou s’il y en a beaucoup de semblables en Europe. Nous leur parlons alors du SunTrip, des nombreux supports qui nous ont été apportés afin de concrétiser ce projet. Bon, Florian, Guillaume et tous les autres, vous ne nous en voudrez pas s’il nous est arrivé, en fin de journée, fatigués de devoir expliquer en anglais, de dire que c’est nous qui avions inventé et ou même fabriqué ces vélos.
Revenons à nos rencontres suscitées par ces vélos. Après ces explications (qui sont donc bcp plus courtes), nous avons des réactions vraiment sympas:
« So cool, …Awesome, …Great, …I like that, … Wouaw, … A so good idea, … Super cool…»
Quelques fois les questions deviennent plus techniques du genre, nombre de volts, ampères, watt/h, AvgS, … lorsqu’elles dépassent nos connaissances, il nous est alors arrivé de prétexter un longue route nous attendant car nous n’étions plus capables de leur répondre 😉.
Viennent ensuite les questions plus générales sur notre voyage, d’où nous venons, où nous allons…
Comme pour tous les voyageurs à vélo, nous rencontrons tant de réactions sympas: « One year on a bike ?! » ou … « One year one a saddle? »
Génial 😀
Vive Dan et Roger 🙂 ! Quel plaisir de vous lire, bonne route…
moi aussi je dis : waouw !
Trop chouette de suivre votre périple vous êtes devenus de vraies attractions !!! Enrichissantes ces rencontres 😘 magnifique aventure à suivre…. Gros bisous Christine
Tellement chouette de vous lire!
Quel défis sportif – évidemment!!
Mais quel défi humain, de couple, d’écologie vitale.
Je vous admire!
Merci pour vos récits et bonne continuation.
J’espère que vous pourrez aussi un peu lâcher vos vélos et profiter un peu!
Kisses à Vs 2